Éphésiens 6.5. Beaucoup de gens utilisent ce verset pour essayer de faire croire que la doctrine de Christ encourage l’esclavage. Mais ils ne se rendent pas compte que c’est l’un des plus grands conseils que l’apôtre Paul puisse donner.
Les détracteurs de l’Évangile voient le mot esclavage à la lumière de la colonisation française ou européenne à partir du 16e siècle.. Tandis que le mot dans sa sémantique existe depuis plusieurs millénaires avant la colonisation imposée par l’Europe.
Au début, l’esclave est une personne incapable de prendre soin de lui-même et de sa famille, contraint d’aller travailler pour le compte d’une personne mieux ordonnée que lui pour trouver de quoi manger et s’occuper de sa famille. C’est semblable à la situation actuelle des ouvriers, des stagiaires ou employés d’aujourd’hui. Après, avec les guerres, des prisonniers sont devenus des esclaves.
Au temps de la colonisation en Amérique, l’esclavage était de la barbarie, contrairement à l’esclavage dans les textes de l’Antiquité. Bien que des guerres aient été menées pour freiner ce type d’esclavage, on parle d’esclavage moderne et d’esclavage salarié, pour démontrer que le système reste bien réel dans les rapports d’employeurs – d’employés, de chef de la maison et du domestique, etc.
En ce sens, si vous êtes esclave, et vous ne pouvez pas vous libérer, il faut obéir au maitre. Prenez conscience de votre état. Sinon, vous allez perdre l’emploi, votre gagne-pain. Cela ne sous-entend pas qu’on devrait rejeter sa dignité pour de l’argent. C’est pourquoi le texte a précisé : comme à Christ. Mais, comme l’apôtre Paul l’a dit, si vous pouvez vous libérer, faites-le car Dieu n’aime pas l’esclavage (1 Corinthiens 7.21).
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